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dansmonsacdefille
1 avril 2010

pardonner



Aujourd'hui dans mon sac il y a...

pardonner

et ça fait un moment qu'il y est dans mon sac, et même un moment qu'il n'y est plus car parti voyager ailleurs. Parce que j'ai trainé à le lire, parce que j'ai trainé à écrire ce billet ,parce que parfois même si l'on est intéréssé l'exprimer n'est pas si aisé,parce que j'y ai trouvé des choses qui m'ont parlé , et d'autres un peu  moins . La pensée générale et même plus précisément celles de nombreux thérapeutes consisterait à se construire autour du pardon , la réconciliation avec soi et avec ceux qui nous auraient fait souffrir , très souvent dans cet ouvrage des parents maltraitants, passerait par cette étape clé. Sylvie Tenenbaum souffle l'
idée inverse en s'appuyant sur les temoignages  choisis de nombreux patients. Il faudrait savoir, parfois, justement, ne pas pardonner, car c'est un peu , un peu trop,  accepter sa souffrance, et presque s'en rendre en partie coupable. Refuser le pardon c'est aussi rester libre parfois, rester debout. J'ai aimé cette idée.   Les témoignages livrés sont souvent très durs et très orientés sur la relation parents - enfants,  et  je n'ai pu m'y identifier , mais je sais que comprendre ne rime pas forcement avec pardonner , et que pour la victime de ces traitements violents, restaurer l'image qu'elle a d'elle même , s'alléger d'un peu de culpabilité, est  primordial et nécessaire  pour  surmonter l'insurmontable. C'est le premier pardon symbolique qui tienne.

C'est Antigone qui fait voyager ce livre et d'autres en ont parlé bien mieux que moi :  Sylvie 
et Leiloona   
par exemple...

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Commentaires
B
Anne :je comprends...c'est assez remuant comme livre...
A
Je ne lirais pas ce livre.J'ai du réfléchir moi-même sur le pardon il y a des années, aucune envie d'y revenir...
B
liliba: il remet les choses en perspective..;sur un sujet bien complexe mais si là il ne s'agit pas vraiment du pardon du quotidien, mais de celui de parfois une vie entière...<br /> <br /> Aifelle: roh quelle buse je suis!!! et oui, je crois que l'on pardonne souvent en surface...<br /> <br /> Lily: je reconnais là une nouvelle fois ta sagesse Lily..c'est très juste ce que tu dis...<br /> <br /> leiloona: oui, ce n'est pas mon exercice préféré je dois dire...
L
Parler d'un essai est toujours super difficile ... que doit-on dire ? Jusqu'où ? etc. <br /> ;)
L
Le pardon, à mon sens, est un travail sur soi qui demande du temps et de la patience. S'il est trop rapide, il peut être superficiel et gêner l'expression de la souffrance subie. Lorsque nous pouvons enfin utiliser des mots clairs et justes pour la dire, alors lentement le pardon peut se frayer un chemin. Parce que finalement la vie devient plus forte que tout ce qui nous a entravé.<br /> A propos de Tim guénard, son témoignage est fort, mais nous n'avons pas tous des vies aussi "cabossées". Les petites brimades de tous les jours, moins spectaculaires, ne sont pas moins sources de souffrance. <br /> C'est un beau sujet que tu as abordé là, Bel Gazou !
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